Le CCE organise des événements destinés à provoquer des rencontres entre des mentoré·es et des mentor·es. Ces événements peuvent être virtuels ou en personne et prennent souvent la forme de « micro rencontres », soit en face à face ou en petits groupes. C’est souvent l’occasion d’échanger ses coordonnées quand la permission en est accordée. Ces événements sont tenus généralement 2-3 fois par année. Pour être au courant des événements à venir, abonnez-vous à l’infolettre du CCE et suivez-nous sur les réseaux sociaux.
Les événements de l’EditCon qui se tiennent en personne (dans les plus grandes villes) permettent de socialiser après les tables rondes. C’est une bonne occasion pour approcher un·e monteur·euse qui participait à l’événement ou de vous présenter à quelqu’un qui était dans l’assistance.
La composante virtuelle de l’EditCon inclut également du temps de réseautage sur la plateforme Gather. Quand vous ouvrez une session, vous créez un avatar avec lequel vous pouvez explorer une salle virtuelle. Quand vous vous approchez d’un·e autre participant·e ou d’un groupe, vous pouvez entendre la conversation et vous y joindre. On peut croire que le réseautage virtuel est moins efficace que les rencontres en personne, mais il offre plusieurs avantages, notamment celui d’entrer en relation avec des monteur·euses de partout au pays, peu importe la ville où on habite. L’étiquette y est différente par rapport au réseautage en personne, car on peut y bouger plus librement, écouter les conversations et se joindre à celles qui nous intéressent le plus. Il y est aussi plus facile d’intégrer et de quitter une conversation de groupe.
Les festivals sont une excellente façon de se tenir au courant du travail qui est fait par les monteur·euses canadien·nes. Souvent, les monteur·euses assistent aux premières. Même s’ils ou elles ne sont pas sur place, contacter un·e monteur·euse après avoir vu leur film dans un festival montre qu’on a pris le temps d’apprécier leur travail. Ce n’est pas facile pour les films indépendants de trouver leur public. Quand on fait l’effort de les voir en salle, c’est apprécié. Il y a souvent des fêtes qui sont organisées lors des festivals, et ce sont aussi de bonnes occasions pour réseauter. De manière informelle, on peut souvent trouver les artisans d’un film qui s’attardent dans le hall après une projection. Le CCE offre parfois des billets gratuits ou à prix réduit pour des festivals ou des événements dans différentes villes. Abonnez-vous à l’infolettre pour être tenu·es au courant.
L’Académie canadienne, la GCR et le CCE remettent annuellement des prix pour lesquels ces organismes ont besoin de jurys. Participer à un jury est une très bonne façon de tisser des liens avec d’autres monteur·euses. Non seulement ça permet de se familiariser avec le travail de plusieurs monteur·euses en évaluant leurs productions, mais il y a aussi l’avantage de la rencontre des co-juré·es. On peut se découvrir des affinités avec un·e autre juré·e, ce qui est un bon point de départ pour bâtir une relation.
Sans être la façon la plus efficace de réseauter, il y a des avantages à envoyer des courriels personnalisés (et non des envois de groupe) à des monteur·euses spécifiques qui vous intéressent. Assurez-vous de vous familiariser avec leur travail pour en dire un mot ou deux dans votre message. Vous prouverez ainsi votre sérieux et votre niveau de préparation avant de contacter un·e monteur·euse et de solliciter une rencontre. Les compliments ne sont pas une mauvaise idée non plus. Les monteur·euses ont souvent le sentiment de ne pas être reconnu·es pour leur travail, donc mentionner une scène que vous avez trouvée remarquablement bien montée peut grandement augmenter vos chances de recevoir un courriel de réponse.
Ne vous découragez pas si un·e monteur·euse vous répond qu’elle ou il est occupé et préfère que vous le contactiez dans un mois ou deux. Ce n’est pas un bon moment pour discuter avec un·e mentor·e potentiel·le quand il ou elle est dans la période la plus animée de la production d’un film ou d’une série télé. Les monteur·euses sont alors probablement préoccupé·es par le travail. La conversation sera beaucoup plus profitable une fois qu’ils et elles auront la disponibilité mentale nécessaire.
Pour trouver les adresses courriel de monteur·euses, consultez les ressources suivantes :
Une des meilleures façons de trouver un·e mentor·e en montage c’est de travailler sur un projet avec un·e monteur·euse. Beaucoup de monteur·euses ont été mentoré·es alors qu’ils et elles étaient assistant·es. Bien sûr, vous êtes peut-être à la recherche de quelqu’un qui vous aidera à faire vos premiers pas dans l’industrie, alors cette option s’adresse davantage aux personnes qui ont déjà un peu d’expérience dans le domaine. Si vous débutez dans l’industrie, songez à trouver une position d’assistant·es-monteur·euses sur une production à petit budget. Vous devrez peut-être travailler à moindre salaire ou envisager de considérer cette opportunité comme un stage. Votre contribution à des projets modestes sera grandement appréciée. Si vous décidez d’échanger votre temps contre de l’expérience, assurez-vous que l’arrangement soit réciproque. La production devrait fournir des avantages du point de vue de l’acquisition de connaissances et d’expérience pratique, tout en bénéficiant de vos efforts. Vous devriez convenir d’un engagement comportant un nombre d’heures défini, cette question ne devrait pas demeurer floue.
ous serez peut-être surpris·e de découvrir que quelqu’un que vous connaissez déjà ou avec qui vous avez déjà travaillé vous place à un degré de séparation d’un·e monteur·euse que vous aimeriez rencontrer. Demandez à vos collègues, vos camarades de classe ou vos professeur·es s’ils ou elles sont en mesure de vous mettre en contact.
Une fois que vous avez trouvé un·e mentor·e, vous pouvez consulter cette trousse pratique autoguidée en mentorat créé par le CCE.